Quelle belle surprise m'a-t-elle fait ce midi...
J'étais confortablement allongé sur l'herbe à ma pause déjeuner, dans un endroit que j'affectionne particulièrement, lorsqu'une ombre est venu s'interposer devant le soleil.
Ouvrant les yeux, je la vis debout, et malgré le contre-jour, reconnus son sourire frais. Elle avait une nouvelle fois vêtue une robe noire plutôt courte, dévoilant ses minces jambes bronzées. Ses petites sandalles enlaçaient ses ravissant petons aux ongles peints.
Une bise comme à l'acoutumée, me permit de sentir l'odeur fleurie et fraiche de son parfum. Sa voix généreuse et enjouée me remplit d'un immense bonheur.
Après qu'elle se soit installée à mes côtés pour déjeuner une salade, et alors que la lueur du soleil luisait sur la peau de ses cuisses dorées, une feuille de salade se plaça subtilement au milieu de la cuisse, presque à l'intérieur. Un évènement anodin, mais qui fit monter mon excitation, me voyant déjà approcher ma bouche pour la récupérer délicatement.
Je me retins, comme à chaque fois...
Trop d'interdits, trop de complications, trop d'hypothèses qui viendraient gâcher le plaisir d'une relation si fusionnelle.
Et pourtant, depuis ces mois que nous nous voyons, je suis chaque jour inévitablement attiré un peu plus vers elle....
J'aime ses longs cheveux, blonds, dorés, naturels, avec de légères mèches brunes, frisottant, et dissimulant partiellement son visage au moindre coup de vent...
J'aime ses yeux, d'un bleu indéfinissable, mi-clair, mi-foncé, lui donnant un regard innocent et coquin, capable de mélancolie comme de joie...
J'aime sa bouche, gourmande et discrète, son rire tellement communicatif qu'on a envie de blaguer, sa voix grave et rassurante...
J'aime son corps svelte et bronzé, avec ses mains douces qu'elle n'hésite pas à poser sur moi lorsque nous discutons, ses longues jambes dont j'ai beaucoup de mal à détourner les yeux lorsqu'elle les étend à mes côtés...
J'aime son esprit, ouvert et attentif, léger et responsable, toujours dans le questionnement, mais doté d'une grande humanité...
L'amour est-il si compliqué, au point que pour le conserver, je ne puis lui divulguer...
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