Je n'avais pas vraiment l'intention d'écrire un nouvel article aujourd'hui, mais la création de ce blog a dû m'attirer les faveurs du destin.
Ce midi, j'ai souhaité profiter des quelques derniers chaleureux rayons que le soleil daigne nous projeter. J'étais donc tranquillement allongé sur un des coins d'herbe que nous offrent la Capitale au milieu d'immeubles en béton. Me laissant bercer par la digestion d'un repas pris sur le pouce, je m'apprêtais même à m'endormir lorsque le soleil décida subitement de jouer à cache cache avec la complicité des nuages.
Parcouru par un frisson de fraîcheur, je me relevai légèrement pour analyser la situation tout là-haut, lorsque je remarquai la présence d'une femme allongée à 2 ou 3 mètres de moi (les immeubles ont cela de bon, qu'ils cachent le soleil sur une partie du jardin d'herbe), vêtue d'une robe en laine, portant des collants en laine résillée, et chaussant de belles bottes en cuir. Si jusque là, mon plaisir était déjà bien comblé, je ne pouvais pas passé à côté de la cerise (sur le gateau) : Allongée sur son flanc droit, entrain de fumer une cigarette, son orientation était telle qu'elle m'avait naïvement (ou d'un fait exprès) posé le haut de ses cuisses (ou le bas de ses fesses) sous le nez...
Passé l'instant de stupeur, allié à une once de timidité, je ne pouvais plus m'empêcher de détailler ses jambes, des pieds jusqu'au haut de ses cuisses, ce qui n'avait pas l'air de déranger Madame, puisqu'elle aurait largement pu me faire remarquer mon impertinence.
Je me surpris même à me détourner du soleil (revenu pour l'occasion), en me tournant ventre contre herbe, ce qui me permit de remarquer une légère protubérance musculaire au niveau de mon entre-jambe. Tout en continuant de fantasmer (puisque c'est bien le mot) je m'imaginais aller lui parler en cherchant un prétexte futile pour passer un peu de temps à ses côtés.
J'ai sans doute été trop gourmand (ou timide), car un petit groupe de jeunes actifs s'allongèrent à notre proximité. Madame ne fit ni une ni deux, et quitta les lieux d'une façon qui me semblait assez précipitée. J'attendis quelques instants, et me leva à mon tour, pour peut-être prolonger la sensualité du moment dans un autre endroit... mais comme dans un rêve, Madame n'était déjà plus là...
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