lundi 3 octobre 2011

J'la croise tous les matins.... (ou presque)

Et ce matin, ce fut le cas, comme souvent le lundi.

Même heure, même gare de train, même quai, même porte...


Toujours ce petit coup d'oeil discret, qui doit me trahir, lorsque nos regards se croisent. Un sourire bien crispé tente de se dessiner sur mon visage, mais je suis tellement troublé face à elle... La présence de sa mère, et de ses collègues n'aident pas non plus à détendre cette athmosphère.

Et tout au long du trajet qui nous mène à la Gare St Lazare, ce ne sont que des échanges de regards furtifs. J'en profite à chaque fois pour la détailler sans m'attarder. Les cheveux chatains, longs, mêchés et lissés, le teint légèrement halé font ressortir deux petites billes d'un noir très intense. Je l'imagine discrète mais souriante, timide mais épanouïe.

Son maquillage discret et son fond de teint lui font la peau si douce qu'on aimerait y déposer ses lèvres. Sa petite taille, et sa corpulence fine achèvent de lui donner l'air d'une poupée, une véritable femme-enfant fraîche et fragile.


Mais le plus troublant, c'est qu'il m'est parfaitement impossible de soutenir son regard, ni de lui dégainer un sourire complice...

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