vendredi 30 septembre 2011

Quelle belle surprise m'a-t-elle fait ce midi...

J'étais confortablement allongé sur l'herbe à ma pause déjeuner, dans un endroit que j'affectionne particulièrement, lorsqu'une ombre est venu s'interposer devant le soleil.
 Ouvrant les yeux, je la vis debout, et malgré le contre-jour, reconnus son sourire frais. Elle avait une nouvelle fois vêtue une robe noire plutôt courte, dévoilant ses minces jambes bronzées. Ses petites sandalles enlaçaient ses ravissant petons aux ongles peints.

Une bise comme à l'acoutumée, me permit de sentir l'odeur fleurie et fraiche de son parfum. Sa voix généreuse et enjouée me remplit d'un immense bonheur.
Après qu'elle se soit installée à mes côtés pour déjeuner une salade, et alors que la lueur du soleil luisait sur la peau de ses cuisses dorées, une feuille de salade se plaça subtilement au milieu de la cuisse, presque à l'intérieur. Un évènement anodin, mais qui fit monter mon excitation, me voyant déjà approcher ma bouche pour la récupérer délicatement.
 Je me retins, comme à chaque fois...
Trop d'interdits, trop de complications, trop d'hypothèses qui viendraient gâcher le plaisir d'une relation si fusionnelle.

Et pourtant, depuis ces mois que nous nous voyons, je suis chaque jour inévitablement attiré un peu plus vers elle....
J'aime ses longs cheveux, blonds, dorés, naturels, avec de légères mèches brunes, frisottant, et dissimulant partiellement son visage au moindre coup de vent...
J'aime ses yeux, d'un bleu indéfinissable, mi-clair, mi-foncé, lui donnant un regard innocent et coquin, capable de mélancolie comme de joie...
J'aime sa bouche, gourmande et discrète, son rire tellement communicatif qu'on a envie de blaguer, sa voix grave et rassurante...
J'aime son corps svelte et bronzé, avec ses mains douces qu'elle n'hésite pas à poser sur moi lorsque nous discutons, ses longues jambes dont j'ai beaucoup de mal à détourner les yeux lorsqu'elle les étend à mes côtés...
J'aime son esprit, ouvert et attentif, léger et responsable, toujours dans le questionnement, mais doté d'une grande humanité...
 
 L'amour est-il si compliqué, au point que pour le conserver, je ne puis lui divulguer...

Le Verrou de Fragonard



J'aime beaucoup cette peinture de Fragonard, qui représente à merveille une relation secrète. On y voit donc un jeune homme en petite tenue enlaçant une jeune femme, et fermant le verrou d'une porte. La femme semble résister nonchalamment, elle recule sa tête souhaitant peut-être lui résister, mais pose la main sur le visage de l'homme, elle reste très attirée, et ne le repousse pas de façon très vigoureuse.

On remarquera également le désordre de la chambre, le lit est défait, des vêtements trainent à terre, ce qui nous laisse penser, qu'il s'est déjà passé pleins de choses croustillantes. On peut remarquer aussi la présence d'une pomme sur la table, bien en évidence, pour représenter la tentation, l'interdit ? Sous cette table on peut distinguer un bouquet de fleurs flêtris, le bouquet de fleurs censé resprésenter la virginité, le mariage...

D'autres symboles érotiques, comme le phalus ou le sexe masculin sont présents... mais je te laisse les retrouver...

mercredi 28 septembre 2011

Un peu de moi...

Il fallait bien que cela arrive un jour, et il est arrivé !

Pour les raisons que tu comprendras je ne peux me dévoiler entièrement, et c'est tant mieux car il est important d'entretenir la magie du mystère et de l'inconnu.

J'ai donc choisit de dévoiler une partie de moi, ce qui ne fut pas si simple, dans l'obscurité de prendre ce cliché. Mais il faudra s'en contenter... Voilà donc la première pièce de mon puzzle.

mardi 27 septembre 2011

Etre libre ou se sentir libre...

Je n'ai pas écrit d'article depuis vendredi. Tout d'abord il y a eu le week-end, et il sera extrêmement rare que je prenne le temps de venir rédiger mes reflexions du moment, les week-ends.
Hier, nous étions lundi, et je ne voulais surtout pas me sentir obligé de rédiger un article, même si je le désirais.

J'aime en effet être libre, et contrairement à ce que beaucoup doivent penser, je ne crois pas que l'on soit libre lorsque l'on fait tout ce que l'on a envie de faire. On se sent libre, mais on ne l'est pas, puisqu'on est prisonnier de ses envies, de ses tentations. Alors n'est-on jamais réellement libre ?


Après y avoir réfléchit, je me demande si Etre libre n'est pas de faire ce que l'on veut faire, mais plutôt d'avoir le choix de ne pas faire ce que l'on n'a pas envie de faire...

vendredi 23 septembre 2011

Délicieuse sieste

Je n'avais pas vraiment l'intention d'écrire un nouvel article aujourd'hui, mais la création de ce blog a dû m'attirer les faveurs du destin.

Ce midi, j'ai souhaité profiter des quelques derniers chaleureux rayons que le soleil daigne nous projeter. J'étais donc tranquillement allongé sur un des coins d'herbe que nous offrent la Capitale au milieu d'immeubles en béton. Me laissant bercer par la digestion d'un repas pris sur le pouce, je m'apprêtais même à m'endormir lorsque le soleil décida subitement de jouer à cache cache avec la complicité des nuages.

Parcouru par un frisson de fraîcheur, je me relevai légèrement pour analyser la situation tout là-haut, lorsque je remarquai la présence d'une femme allongée à 2 ou 3 mètres de moi (les immeubles ont cela de bon, qu'ils cachent le soleil sur une partie du jardin d'herbe), vêtue d'une robe en laine, portant des collants en laine résillée, et chaussant de belles bottes en cuir. Si jusque là, mon plaisir était déjà bien comblé, je ne pouvais pas passé à côté de la cerise (sur le gateau) : Allongée sur son flanc droit, entrain de fumer une cigarette, son orientation était telle qu'elle m'avait naïvement (ou d'un fait exprès) posé le haut de ses cuisses (ou le bas de ses fesses) sous le nez...

Passé l'instant de stupeur, allié à une once de timidité, je ne pouvais plus m'empêcher de détailler ses jambes, des pieds jusqu'au haut de ses cuisses, ce qui n'avait pas l'air de déranger Madame, puisqu'elle aurait largement pu me faire remarquer mon impertinence.
Je me surpris même à me détourner du soleil (revenu pour l'occasion), en me tournant ventre contre herbe, ce qui me permit de remarquer une légère protubérance musculaire au niveau de mon entre-jambe. Tout en continuant de fantasmer (puisque c'est bien le mot) je m'imaginais aller lui parler en cherchant un prétexte futile pour passer un peu de temps à ses côtés.

J'ai sans doute été trop gourmand (ou timide), car un petit groupe de jeunes actifs s'allongèrent à notre proximité. Madame ne fit ni une ni deux, et quitta les lieux d'une façon qui me semblait assez précipitée. J'attendis quelques instants, et me leva à mon tour, pour peut-être prolonger la sensualité du moment dans un autre endroit... mais comme dans un rêve, Madame n'était déjà plus là...

Rituel matinal

C'est tous les matins le même train-train...


Ancien motard, j'ai adopté il y a quelques années de cela les transports en commun pour me rendre à mon travail, ceci pour des raisons tant économiques qu'écologiques.

J'ai rapidement été conquis par ce mode de transport, qui me permettait chaque matin non seulement de prolonger mes pensées oniriques de la nuit, de lire quelques œuvres littéraires, ou de me relaxer en écoutant de la musique, mais également et surtout de prendre des coups de foudre, en croisant des femmes que l'aube matinal rend toujours plus ravissantes.

Chaque matin, c'est un véritable plaisir que d'avoir à choisir sa place dans le train, en zyeutant l'air de rien, afin de trouver l'endroit stratégique qui me permettra de croiser le regard d'une femme charmante, ou d'observer de jolies jambes croisées.

Bon j'avoue, parfois, je suis victime du syndrôme "pourquoi ça tombe toujours sur moi"... Si tu ne connais pas, c'est un peu comme lorsqu'on prend place dans un train ou un avion, et que l'on espère (en vain) être à côté d'une charmante jeune femme souriante, et que finalement dans 90% des cas, on tombe soit sur une personne agée à l'odeur fort désagréable ou sur l'enfant qui bouge dans tous les sens.

Mais en général il ne se passe pas un matin, sans que mes yeux ne soient pas attirés par le charme d'un regard, d'une tenue, d'une démarche ou d'un visage souriant. Et lorsque je suis victime de ce coup du destin, le temps s'arrête comme par enchantement. Plus rien n'existe autour, mon esprit vagabonde, mon coeur s'emballe, une légère boule de bonheur se développe dans mon ventre. Tout est oublié, les malheurs de la veille autant que les peines à venir, car seul compte l'instant présent.

Et même lorsque le temps reprend son cours, lorsque ce bonheur temporaire me quitte à une station, un autre peut venir prendre sa place... C'est un balai perpétuel, un plaisir rituel.

jeudi 22 septembre 2011

Ode aux jambes...

Je ne pouvais pas commencer ce blog sans rendre hommage à ce qui me fait le plus craqué chez une femme : ses jambes.

Alors que de nombreux hommes sont attirés par des formes plus généreuses comme les seins ou les fesses, moi je ne peux m'empêcher de craquer en présence d'une ravissante paire de jambes. C'est une véritable fascination...

C'est d'ailleurs ce qui m'a fait aimer les transports en commun ! Car rien de tel pour égayer sa journée, que de voir une femme en jupe, en tailleur, en robe, ou même en pantalon avoir une démarche parfois féline, souvent déterminée.

On les imagine douce à la vue, légèrement rugueuse au toucher, à l'odeur sucrée, mais au gout salée, et parfois lorsque l'on tend l'oreille on devine le frottement de la peau sur le tissu. C'est un éveil des sens.

 Elles sont la parfaite représentation du masculin allié au féminin, de la force et de l'élégance, à la fois courbes et droites, aussi bien fermes que fragiles, soutenant le corps telles des colonnes tout en étant mobiles.

Sans oublier qu'elles sont le chemin liant la partie intime de la femme -celle qui mène au ciel- aux parties moins intimes mais tout aussi sensuelles, les pieds -menant à la terre-.

Hmmm, les pieds... mais ça c'est une autre histoire... quand aux jambes, je les aime nues, mais je les apprécies tout autant en bas et collants !

Présentation succinte ou le pourquoi du comment

Tout d'abord, je souhaite la bienvenue à mon lecteur du jour.

Comme tu pourras le remarquer, non seulement je te tutoies, mais surtout je ne m'adresserai qu'à toi, tout au long de cette aventure. Car ce blog, je le veux intimiste, comme si je me confiais à un lecteur à la fois.

Alors pourquoi ce titre énigmatique, fidèle infidèle. C'est sans doute dû au paradoxe que je vis d'être un homme en couple, fidèle, aux pensées infidèles. Oui, en effet, j'ai bien conscience d'être un produit unique, une espèce en voie de disparition, un homme qui résiste encore et toujours à la tentation, dans les faits en tout cas.

Car dans ma tête, c'est une toute autre histoire. Mes sens sont sans cesse en éveil. Chaque vision, chaque toucher, chaque odeur, est l'occasion d'une aventure onirique érotique. J'aime les femmes, je les trouve attirantes, ennivrantes, envoutantes. J'aime les regarder, les observer, les imaginer, leur adresser des sourires, les écouter parler, les découvrir, les séduire et leur plaire.

Même si ces pensées ne sont pas suivies d'actes, je pourrais passer aux yeux de certains comme un homme infidèle. Pour des esprits plus éclairés, je me sens plus comme une âme qui vagabonde et qui se laisse porter par le plaisir, à la manière des libertins. J'en ai d'ailleurs une conception toute personnelle, mais j'aurais l'occasion d'y revenir plus tard.

C'est en consultant deux blogs de femmes que j'ai eu l'idée à mon tour de mettre par écrit à disposition du public mes pensées vagabondes. Je les en remercie et vous les conseille :

http://www.lilou-libertine.com/blog/
http://jardinsecretdunefemmeinfidele.blogspot.com

J'ai trouvé leur expérience touchante et courageuse, et je me suis dit pourquoi pas moi. Les hommes qui se confient sur le net sont rare, je dis bien "se confie", et non pas "se vante" !

Bref, j'avais dit présentation succincte et déjà je m'épanche ! Car l'important n'est pas le regard que je porte sur moi, mais bien celui que je vais porter sur ce qui m'entoure et notamment sur ces femmes que je rencontre et qui me font rêver...