lundi 30 avril 2012

L'odorat...

Cela faisait un bail que je n'étais revenu sur ce blog. L'envie n'y était pas tout simplement, et cette relation que j'entretiens avec lui, et avec les quelques rares lecteurs de la blogosphère qui viennent se perdre ici, est comme n'importe quelle autre relation : ne jamais se forcer. Se forcer en "amour" c'est subir, se soumettre, et ne plus le vivre par plaisir... et peut-on aimer sans plaisir ?

Bref, c'est une odeur qui est venue me chatouiller les narines ce matin dans les transports en commun, qui m'a donné envie de revenir m'épancher vers vous. D'ordinaire je suis plutôt un visuel. Mon regard se perd dans tous les sens lorsque je suis à l'extérieur. Je prends du temps pour observer, et je prend plaisir à épier par de brefs regards. Ceci exerce donc ma mémoire visuelle, afin de me remémorer le plus longtemps possible les visages, les courbes, les jambes des différentes femmes que je peux croiser au cours de mes ballades.

Mais c'est donc une odeur, qui est venue me surprendre, m'enlever à ma grisaille matinale. Une odeur à la fois fraîche et ennivrante, une de celle que l'on respire à plein nez (j'en rependrai bien un peu !), et qui se suffit à elle-même, si bien qu'après en avoir identifier l'origine, je l'ai suivie juste pour avoir le plaisir de la humer.

Il parait que nous dégageons tous une odeur inconsciemment perceptible. Quand j'y repense, il m'arrive de demander à ma partenaire de ne pas prendre sa douche avant un "calin" (tant qu'elle reste propre !). L'odeur du savon, sans doute moins naturelle, m'enlève quelque chose que je n'arrive à définir. J'aime laisser trainer mes lèvres autour du cou, et je préfère de loin l'odeur naturelle de la peau...


L'odeur est sans doute le sens le plus érotique... on ne touche pas, on ne goûte pas, on ne voit pas, dès lors, on ne peut qu'imaginer...

mardi 18 octobre 2011

Le #mardidefi

Hé bien !!!

Presqu'une semaine que je n'étais pas revenu m'épancher sur le blog.

La faute à ce TWITTER que j'ai découvert il y a quelques jours. En fait, dans mon autre vie, celle du gars bien sous tout rapport, je connaissais déjà ce réseau social. Mais depuis que mon "moi coquin" a rencontré l'autre face de Twitter, celle réunissant des gens pas très sages, j'ai beaucoup de mal à m'en décoller je l'avoue.

Je vous conseille notamment une petite recherche sur le #mardidefi , évènement qui commence à connaître un certain succès, sous la houlette de @Lilou-libertine.

Vivement mardi prochain !!

mercredi 12 octobre 2011

Etre libre ou se sentir libre...

Il m'arrive souvent de me perdre dans des réflexions, tantôt érotiques, tantôt philosophiques. Profiter de la vie, ce n'est pas que le plaisir physique, mais aussi le plaisir mental, spirituel. Se poser des questions, chercher, trouver, et se perdre de nouveau dans l'inconnu pour se re-poser de nouvelles questions...

Dernièrement je me suis laissé glissé dans une réflexion sur la notion de liberté. Etre libre : Voilà un mot qu'on emploie quotidiennement, souvent à tord et à travers. Aujourd'hui, tout le monde souhaite être libre, faire ce qu'il veut, parfois même au mépris des règles et d'autrui.

Mais qu'est ce qu'être libre ? Est-ce de pouvoir faire ce que l'on veut, exécuter les moindres de ses désirs, outrepasser les limites, les règles fixées par notre société ? Mais dans ce cas, ne serait-on pas plutôt prisonnier de ses désirs ?

Là où beaucoup pensent qu'être libre c'est de pouvoir ce que l'on veut, moi je crois qu'être libre c'est tout simplement de ne pas avoir à faire ce que l'on n'a pas envie de faire.

lundi 10 octobre 2011

Calin du matin... ou l'effet papillon

Il n'y a pas à dire... rien ne vaut la spontanéité et l'imprévu !

J'ai apprécié ce petit calin du matin, lorsqu'après m'être lavé, préparé, habillé, je me suis penché sur elle pour lui délivrer mon bisous du matin. Elle était emmitouflée sous la couette en position foetale, et lorsque je me suis allongé contre elle j'ai senti une légère contraction de ses fesses contre mon sexe.

Ce simple mouvement, presqu'anodin mais très subtil de sa part, a déclenché en moi une légère excitation. J'ai à mon tour contracté mes fesses et mon bassin pour coller mon sexe contre son postérieur, et malgré l'épaisseur de tissus qui nous séparait, je sentais mon muscle se caler confortablement dans la fente de son fessier.
L'embrassant dans la nuque et dans le cou, comme elle aime, nos mouvements se sont faits plus coquins, nos respirations moins régulières.
Comme pour me signifier que j'étais un peu lent à comprendre où elle voulait en venir, elle prit ma main pour la placer sous la couette, entre ses cuisses et me guida tranquillement. Elle déboutonna délicatement mon pantalon, baissa mon boxer, et prit à son tour mon sexe pour le caresser verticalement.

Sans un mot, elle rentra mon sexe dans le sien, et commença de doux mouvements de va-et-vient. Le matin distillait à peine quelques lueurs, et seules nos respirations venaient perturber le silence de cet instant... et ton réveil qui sonna alors même que nos gémissements se faisaient entendre....

mardi 4 octobre 2011

Mélancolie d'octobre

Aujourd'hui, j'ai pris conscience qu'il en était fini de l'été...

Terminés donc ces pauses-déjeuners, allongés sur l'herbe entrain de bronzer,
Terminés ces robes légères, dévoilant des jambes halées au moindre coup de vent,
Terminés ces chaleurs en observant les jambes croisées à la terrasse d'un café,
Terminés ces démarches félines, des flâneuses qui prennent leur temps
Terminés ces vertiges en croisant ces débardeurs outranciers,
Terminés ces sourires insouciants sur des visages rayonnants,

...

Place au mois d'octobre...

lundi 3 octobre 2011

J'la croise tous les matins.... (ou presque)

Et ce matin, ce fut le cas, comme souvent le lundi.

Même heure, même gare de train, même quai, même porte...


Toujours ce petit coup d'oeil discret, qui doit me trahir, lorsque nos regards se croisent. Un sourire bien crispé tente de se dessiner sur mon visage, mais je suis tellement troublé face à elle... La présence de sa mère, et de ses collègues n'aident pas non plus à détendre cette athmosphère.

Et tout au long du trajet qui nous mène à la Gare St Lazare, ce ne sont que des échanges de regards furtifs. J'en profite à chaque fois pour la détailler sans m'attarder. Les cheveux chatains, longs, mêchés et lissés, le teint légèrement halé font ressortir deux petites billes d'un noir très intense. Je l'imagine discrète mais souriante, timide mais épanouïe.

Son maquillage discret et son fond de teint lui font la peau si douce qu'on aimerait y déposer ses lèvres. Sa petite taille, et sa corpulence fine achèvent de lui donner l'air d'une poupée, une véritable femme-enfant fraîche et fragile.


Mais le plus troublant, c'est qu'il m'est parfaitement impossible de soutenir son regard, ni de lui dégainer un sourire complice...

vendredi 30 septembre 2011

Quelle belle surprise m'a-t-elle fait ce midi...

J'étais confortablement allongé sur l'herbe à ma pause déjeuner, dans un endroit que j'affectionne particulièrement, lorsqu'une ombre est venu s'interposer devant le soleil.
 Ouvrant les yeux, je la vis debout, et malgré le contre-jour, reconnus son sourire frais. Elle avait une nouvelle fois vêtue une robe noire plutôt courte, dévoilant ses minces jambes bronzées. Ses petites sandalles enlaçaient ses ravissant petons aux ongles peints.

Une bise comme à l'acoutumée, me permit de sentir l'odeur fleurie et fraiche de son parfum. Sa voix généreuse et enjouée me remplit d'un immense bonheur.
Après qu'elle se soit installée à mes côtés pour déjeuner une salade, et alors que la lueur du soleil luisait sur la peau de ses cuisses dorées, une feuille de salade se plaça subtilement au milieu de la cuisse, presque à l'intérieur. Un évènement anodin, mais qui fit monter mon excitation, me voyant déjà approcher ma bouche pour la récupérer délicatement.
 Je me retins, comme à chaque fois...
Trop d'interdits, trop de complications, trop d'hypothèses qui viendraient gâcher le plaisir d'une relation si fusionnelle.

Et pourtant, depuis ces mois que nous nous voyons, je suis chaque jour inévitablement attiré un peu plus vers elle....
J'aime ses longs cheveux, blonds, dorés, naturels, avec de légères mèches brunes, frisottant, et dissimulant partiellement son visage au moindre coup de vent...
J'aime ses yeux, d'un bleu indéfinissable, mi-clair, mi-foncé, lui donnant un regard innocent et coquin, capable de mélancolie comme de joie...
J'aime sa bouche, gourmande et discrète, son rire tellement communicatif qu'on a envie de blaguer, sa voix grave et rassurante...
J'aime son corps svelte et bronzé, avec ses mains douces qu'elle n'hésite pas à poser sur moi lorsque nous discutons, ses longues jambes dont j'ai beaucoup de mal à détourner les yeux lorsqu'elle les étend à mes côtés...
J'aime son esprit, ouvert et attentif, léger et responsable, toujours dans le questionnement, mais doté d'une grande humanité...
 
 L'amour est-il si compliqué, au point que pour le conserver, je ne puis lui divulguer...