lundi 30 avril 2012

L'odorat...

Cela faisait un bail que je n'étais revenu sur ce blog. L'envie n'y était pas tout simplement, et cette relation que j'entretiens avec lui, et avec les quelques rares lecteurs de la blogosphère qui viennent se perdre ici, est comme n'importe quelle autre relation : ne jamais se forcer. Se forcer en "amour" c'est subir, se soumettre, et ne plus le vivre par plaisir... et peut-on aimer sans plaisir ?

Bref, c'est une odeur qui est venue me chatouiller les narines ce matin dans les transports en commun, qui m'a donné envie de revenir m'épancher vers vous. D'ordinaire je suis plutôt un visuel. Mon regard se perd dans tous les sens lorsque je suis à l'extérieur. Je prends du temps pour observer, et je prend plaisir à épier par de brefs regards. Ceci exerce donc ma mémoire visuelle, afin de me remémorer le plus longtemps possible les visages, les courbes, les jambes des différentes femmes que je peux croiser au cours de mes ballades.

Mais c'est donc une odeur, qui est venue me surprendre, m'enlever à ma grisaille matinale. Une odeur à la fois fraîche et ennivrante, une de celle que l'on respire à plein nez (j'en rependrai bien un peu !), et qui se suffit à elle-même, si bien qu'après en avoir identifier l'origine, je l'ai suivie juste pour avoir le plaisir de la humer.

Il parait que nous dégageons tous une odeur inconsciemment perceptible. Quand j'y repense, il m'arrive de demander à ma partenaire de ne pas prendre sa douche avant un "calin" (tant qu'elle reste propre !). L'odeur du savon, sans doute moins naturelle, m'enlève quelque chose que je n'arrive à définir. J'aime laisser trainer mes lèvres autour du cou, et je préfère de loin l'odeur naturelle de la peau...


L'odeur est sans doute le sens le plus érotique... on ne touche pas, on ne goûte pas, on ne voit pas, dès lors, on ne peut qu'imaginer...